« Entre 1850 et 1914, le bouquet de la mariée était souvent conservé précieusement au sein du Foyer. Il était exposé sur un coussinet de velours, protégé par un globe de verre.
Traditionnellement composé de fleurs d’orangers, de lierre et de myrte, respectivement symboles de virginité, de fidélité et d’amour, le bouquet de la mariée se présente aujourd’hui sous des formes variées : classique, boule, cascade ou simple et longue tige de Lys. Le choix en revient au futur marié qui portera à sa boutonnière une fleur du bouquet.
Il peut être composé de symboles forts, clin d’oeil à l’histoire familiale ou à la région des mariés :
le chardon (si, si !), emblème écossais, était présent dans le bouquet de Zara, fille d’Anne d’Ecosse;
Kate Middleton avait choisi quelques œillets blancs « Sweet William » pour compléter le sien.
Dans les jours qui suivent la cérémonie, la mariée dépose souvent son bouquet sur l’Autel de la Vierge Marie pour demander protection et fécondité.
Une symbolique bien plus forte que le lancer de bouquet à l’américaine, même si – il faut bien l’avouer – cela peut-être très drôle.
Nous avons bien trouvé des références aux Croisades, selon lesquelles la future mariée préparait son bouquet de fleurs d’orangers en attendant le retour de son promis. Mais d’un point de vue pratique cela nous parait difficile à réaliser:
Les dates de retour ne pouvaient être prévues, le fleurs fanent et les fleurs séchées ne valent pas les fraiches…. Quid ? Et cela n’explique en rien cette origine.
Si vous avez une source fiable faisant référence aux croisades, cela nous intéresse au plus haut point.
Et votre bouquet comment était-il ? Blanc ? Coloré ? Rond classique ou en cascade ?